Plan de dissertation exemple

Plan de dissertation exemple

Une dissertation est un long écrit académique basé sur des recherches originales que vous avez menées. Il est généralement soumis comme étape finale pour avoir un diplôme universitaire. Cela nécessite de solides compétences en recherche, en rédaction et en analyse, et il peut être intimidant de savoir par où commencer.

Pour rédiger une dissertation de haute qualité, la première chose que vous devez comprendre est la structure et le plan de votre dissertation.

Dans cet article, je vous propose un plan d’une dissertation.

Plan de dissertation :

Introduction :

  • Accroche
  • Problématique
  • Annonce du plan

Partie 1 :

  • Courte introduction de l'ensemble de la partie 1 
  • Premier argument :
    • Phrase introductive ;
    • Développement (avec exemples et références précises) ;
    • Phrase conclusive ; 
    • Phrase de transition.
  • Deuxième argument 
  • Troisième argument
  • Résumé de la partie 1, faire une transition vers la partie 2

Partie 2 :

  • Courte introduction de l'ensemble de la partie 2
  • Premier argument
  • Deuxième argument
  • Troisième argument
  • Résumé de la partie 2, faire une transition vers la partie 3

Partie 3 :

  • Courte introduction de l'ensemble de la partie 3
  • Premier argument 
  • Deuxième argument
  • Troisième argument
  • Résumé de la partie 3

Conclusion :

  • Résumé des conclusions intermédiaires 
  • Résolution de l'enjeu de la problématique

Un plan de dissertation exemple : le philosophe, est-il un homme de son temps ?

Introduction : idées superficielles sur le sujet sans approfondir et sans donner des arguments et des preuves

Première partie : le philosophe est inscrit dans son époque.

Argument A : le philosophe et les sciences.

Preuves :
1. La philosophie comme réflexion sur les sciences.
2. Descartes (physique et métaphysique).
3. Kant (révolution copernicienne).
4. Bachelard (rationalisme appliqué).

Argument B : le philosophe et la politique.

Preuves : 

1. La philosophie comme pratique.
2. Platon (le philosophe dirigeant).

3. Marx (la pratique théorique).

Argument C : le philosophe est en accord avec son temps.

Preuves : 

1. Accorder la volonté aux éléments du moment.
2. Malgré sa distance critique, le philosophe appartient à son époque.

Deuxième partie : la philosophe s'élève au-dessus du temps.

Argument A : le philosophe n'est pas l'esclave de l’instant.

Preuves : 

1. Méfiance à l'égard de l'actualité qui emporte l'existence.
2. Différence entre opinion passive et adhésion réfléchie au présent.

Argument B : la quête de l'universel.

Preuves : 

1. L'actualité, c'est aussi ce qui est à la mode, et donc éphémère.
2. Au contraire, la réflexion recherche ce qui n'appartient à aucun temps particulier, et donc à aucune mode. Cf. Aristote : il faut vivre selon notre dimension Immortelle.

3. L'exercice de la pensée permet d'échapper, au moins partiellement, à la condition temporelle.

Argument C : LA philosophie comme une connaissance rationnelle.

Preuves : 

1. Différence entre connaissance fondée sur l'expérience et connaissance fondée sur la raison
2. La philosophie est, comme les mathématiques, une connaissance rationnelle, elle échappe à l’historicité : Platon, bien qu'il soit de son temps, est aussi du notre.

Troisième partie : le philosophe critique des temps.

Argument A : la philosophie est inachevée.

Preuves : 

1. Kant : « La philosophie n'existe pas encore ».
2. L’histoire de la philosophie inclut le travail de chaque auteur.

3. Le temps de la philosophie n'est pas celui du quotidien.

Argument B : la philosophie dépend d'un héritage.

Preuves : 

1.Cf. Nietzsche : une philosophie résulte du « travail de plusieurs générations ».
2. Cet héritage n'appartient pas à l’époque.

Argument C : le philosophe est donc « inactuel ».

Preuves : 

1. La contradiction traditionnelle entre le philosophe et les contemporains : le philosophe est à contretemps parce qu'il ne vit pas au rythme du quotidien.
2. Le philosophe peut sembler en total décalage, dans les « nuées » (Aristophane), parce qu'il s’appuie sur un passé négligé par les contemporains, ou s’intéresse à l’avenir, qu’ils ignorent.

Conclusion : l’inadéquation au présent comme condition de la liberté de la pensée.

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