Exemples : Un petit conte court

 

Exemples : Un petit conte court

Un petit conte court est une histoire très courte, généralement de quelques paragraphes seulement. Ils sont souvent utilisés pour apprendre aux enfants à lire et à écrire, mais ils peuvent également être appréciés par les adultes. Les petits tribunaux de contes peuvent porter sur n'importe quel sujet, mais ils ont souvent une morale ou une leçon à leur donner.

Il y a de nombreux avantages à écrire un petit conte court ou des nouvelles. D'une part, ils sont un excellent moyen de se familiariser avec le monde de l'écriture si vous n'êtes pas tout à fait prêt à vous engager dans un roman. 

Ils sont également parfaits pour les personnes occupées qui n'ont pas beaucoup de temps à consacrer à l'écriture mais qui veulent quand même développer leurs muscles créatifs. Et enfin, ils peuvent être un moyen amusant et facile de divertir vos amis et votre famille.

 Comment Appelle-t-on des petites histoires ?

Un petit conte court, ou « nouvelle », est un type de fiction en prose française qui est généralement plus courte qu'un roman. Ces histoires concernent souvent la vie quotidienne et peuvent être sérieuses ou humoristiques. 

De nombreux écrivains français célèbres, tels que Guy de Maupassant et Marcel Proust, ont commencé leur carrière en écrivant des courts de petits contes.

Comment rédiger un conte :

Si vous songez à essayer le petit conte court, voici quelques conseils pour vous aider à démarrer :

  • 1. Choisissez une invite ou un genre et respectez-le.
  • 2. Fixez-vous une limite de mots et respectez-la.
  • 3. Écrivez aussi souvent que vous le pouvez, même si ce n'est que 15 à 20 minutes à la fois.
  • 4. Obtenez des commentaires d'amis ou de membres de votre famille avant de partager votre travail avec le monde.
  • 5. N'ayez pas peur de réviser et d'éditer votre travail - plus vous pratiquez, mieux vous deviendrez !

 Exemples des  petits conte court :

Il y a quelque chose de spécial dans un court de petit conte. Ils sont parfaits lorsque vous avez besoin d'un remontant rapide, d'une petite évasion de la réalité ou simplement d'un bon rire. Ils sont également parfaits lorsque vous voulez lire quelque chose mais que vous n'avez pas le temps (ou la patience) pour une histoire plus longue.

Donc, si vous cherchez un court de petit conte pour égayer votre journée, voici quelques un de nos favoris :
Le cadeau inattendu : L'histoire touchante d'une femme qui reçoit un cadeau inattendu qui change sa vie.

L'amour d'une mère :
Une histoire touchante sur le lien entre une mère et son enfant.
Le cadeau de l'amitié : Une belle histoire sur le pouvoir de l'amitié et comment elle peut changer nos vies.

Les petites choses : Un rappel que ce sont souvent les petites choses de la vie qui comptent le plus.
Une seconde chance : Une histoire émouvante sur les secondes chances et comment elles peuvent mener au bonheur.

Exemple d'un petit conte court : 

Un chausseur prit au piège un petit oiseau couleur jaune, un serin. Il allait le tuer pour le faire cuire car il était tiraillé par les cris de son corps en dépit de la maigre prise, lorsque le petit oiseau s’adressa à lui :

– Regarde moi ! Vois ! Je suis minuscule et maigre. Tu ne feras de moi qu’une bouchée. Laisse moi la vie sauve et je te révélerai trois vérités qui te seront utiles dès demain et tout au long de ton existence.

A cette époque, en ces temps reculés, les hommes et les animaux terrestres avaient l’habitude de se comprendre et de parler ensemble lorsque la nécessité se faisait force de loi.

– Comment te croirai-je ? répliqua la chasseur. Ce n’est qu’une ruse, un mensonge éhonté de ta part, pour avoir la vie sauve !

– Non, non ! jura l’oiseau. Je t’assure ! Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main; la deuxième une fois perché sur ton épaule et tu pourras toujours m’attraper facilement; et la troisième dès que je serai là haut sur la branche, dans l’arbre, toujours à ta portée.

Le chasseur jugea le marché équitable.

– C’est d’accord, fais moi entendre la première vérité.

– Si tu perds quelque chose, lui dit le serin, tu ne dois jamais le regretter, car la vie doit aller de l’avant, et non s’encombrer du passé. Que demain ne soit pas l’otage d’hier, car vivre dans le passé, être dans la nostalgie, c’est oublier le présent et se fermer les portes du futur… Vivre, c’est vivre l’instant présent.


Le chasseur réfléchit et trouva que c’était une bien belle vérité. Combien de gens ne cessent de ressasser le passé “avant, c’était mieux !”. Et il en faisait partie…

Il tint donc parole et laissa l’oiseau s’envoler vers l’arbre voisin.

– Si l’on te raconte quelque chose d’absurde ou d’invraisemblable, lui cria le serin, refuse toujours de le croire, à moins qu’on ne t’en donne une preuve éclatante. Fais confiance mais vérifie par toi-même et multiplie tes sources.

Le chasseur acquiesça avec force car combien de ses semblables ne prennent plus le temps de réfuter, de vérifier, d’argumenter et d’arrêter de vivre des “abrégés du vrai”…

Sur ce, l’oiseau s’envola hors d’atteinte et commença à rigoler, à rire et à se moquer du chasseur.

– Comme tu es bête et comme je t’ai bien eu ! Sache qu’il y a dans mon coeur deux diamants pesant chacun plus de cinquante grammes. Non seulement si tu me tuais, ils étaient à toi… tu serais riche, et en plus tu te serais fais plaisir en te délectant de ma chair tendre et parfumée… Mais tu m’as laissé partir !

Fou de rage, le chasseur s’en arracha les cheveux en regrettant de ne pas avoir tué l’oiseau. Puis il dit au serin :

– Je le savais, je le savais ! Tu vois, la vie n’est qu’un mensonge. Mais au moins, tu as la vie sauve, en contre partie, révèle-moi au moins la troisième vérité !


– Pour quoi faire, lui répliqua le serin, puisque tu n’es qu’un idiot qui ne met pas en pratique ce que nous venons de dire ? Je t’avais dit de ne jamais rien regretter, et tu regrettes déjà ton geste de m’avoir libéré. Je t’avais dit de ne pas croire des choses invraisemblables, et tu as cru qu’un petit oiseau comme moi, qui ne pèse pas plus de quinze grammes dans ta main, peut renfermer deux diamants de cinquante grammes. Pauvre fou !

Mais voici tout de même la troisième vérité qui te concerne plus que tout autre et concerne tous tes semblables : la convoitise, la cupidité, la jalousie aveuglent le cœur des hommes et ce sont par elles que vous êtes tous abusés.

Sur ces belles paroles, le petit serin s’envola à tout jamais…

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